Lagrimace de Soral et la mĂ©moire de mon pĂšre Temps de lecture : 9 min. David Isaac Haziza — 19 juin 2015 Ă  17h15. Alain Soral a Ă©tĂ© condamnĂ© pour provocation Ă  la haine aprĂšs des propos JeconsidĂšre que votre usurpation est une insulte Ă  la mĂ©moire de mon grand-pĂšre et je vous fais part trĂšs fermement de mon indignation. Quant Ă  la IlĂ©tait une fois, un petit cordonnier La fable aurait trĂšs bien pu commencer de la sorte. Mais de fable il n'en est rien : un jeune artisan cordonnier vient de Honneurmon dĂ©funt pĂšre, mon pĂšre tuteur, ma mĂšre, ma femme et toute ma famille petits et grands; Mes professeurs; Mes amis. 1. Avant de dĂ©velopper ce rapport de stage, je tiens Ă  remercier un certain nombre de personnes qui m'ont aidĂ© durant ce stage d'un mois. Je tiens Ă  remercier tout particuliĂšrement Mr Ahmed ALLAOUI, Directeur RĂ©gional de l'ONE Marrakech Lespetits-enfants de Mao, Staline, Pinochet et Mussolini sont trĂšs fiers de l'action de leur aĂŻeul. Un illustre grand-pĂšre, qu'ils n'ont, en gĂ©nĂ©ral, pas connu . Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. a revoirPrĂ©sentĂ© parLaurent DelahousseDiffusĂ© le 11/06/2022DurĂ©e 00h35 Ce document a reçu le Grand Prixdu Festival international du grand reportage d’actualitĂ©et du documentaire de sociĂ©tĂ© 2022 FIGRA- SĂ©lection officielle des moins de 40 minutes -A l’heure oĂč la question de la fin de vie et de la dĂ©pendance des personnes ĂągĂ©es dĂ©fraie la chronique, voici l’histoire de Patricia Herrscher. Elle a dĂ©cidĂ© de quitter Paris, son mĂ©tier d’architecte d’intĂ©rieur, son logement
 pour s’occuper, dans un petit village du Perche, de son pĂšre atteint de la maladie d’ l’a fait sortir de la maison de retraite et ils vivent dĂ©sormais sous le mĂȘme toit. AprĂšs avoir bataillĂ© pour ramener son esprit dans le monde de la logique, elle a finalement pris le parti d’entrer dans le sien, celui de la fantaisie, de la poĂ©sie
 Un voyage au pays de l’amour entre une fille et son "aidants" souvent dĂ©munisRien ne prĂ©parait Patricia Ă  devenir "aidante", un travail Ă  plein temps pour lequel il n’existe pas vraiment de formation. Et elle a appris Ă  dĂ©couvrir comment l’aider au mieux. Dans ce document du magazine "13h15 le samedi" Twitter, 13h15, signĂ© Vincent Nguyen, Jean-Charles Guichard et Mathieu Parmentier, elle dĂ©voile son maladie concerne 3 millions de Français, malades et proches, et Patricia a compris qu’il est inutile et douloureux de lutter contre. L’accepter et vivre avec, jouer avec mĂȘme, permet paradoxalement d’en retarder les effets. Elle partage son expĂ©rience car elle veut "aider les aidants", souvent dĂ©munis dans une telle situation.> Les replays des magazines d'info de France TĂ©lĂ©visions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile iOS & Android, rubrique "Magazines".dataimage/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw== Le chef Bruno Oliver signe avec La cuisine de mon grand-pĂšre » l'un des plus beaux livres de recettes de l'annĂ©e et un bel hommage Ă  son illustre grand-pĂšre Raymond Par Bernard PeyrĂ© PubliĂ© le 14 Jan 17 Ă  1130 Le RĂ©publicain Sud-Gironde Le chef Bruno Oliver Ce livre continue le dialogue que j'avais avec mon grand-pĂšre Raymond ». Photo DRPlus qu’un livre de cuisine, La cuisine de mon grand-pĂšre » est un livre d’amour qu’a Ă©crit avec Ă©lĂ©gance le chef bordelais Bruno Oliver. L’amour d’un petit-fils pour son illustre grand-pĂšre Raymond Oliver. Il est encore lĂ  prĂšs de moi aujourd’hui alors que je vous parle, et il se marre comme d’habitude » Ă©crit-il. Ce livre lui rend hommage et continue le dialogue que j’avais avec lui en tĂ©moignant de l’évolution de la cuisine -ou de l’involution- des derniers 50 ans ; c’est aussi ce que j’ai compris de son message et je le mets en perspective », nous explique le chef qui a passĂ© son enfance Ă  Langon ; son arriĂšre-grand-pĂšre Louis tenait l’hĂŽtel Oliver, allĂ©e cuisine Ă  l’époque n’était pas de l’esbroufe Raymond mĂ©rite que l’on parle Ă  nouveau de lui. C’était un grand homme. La cuisine Ă  l’époque n’était pas basĂ©e sur de l’esbroufe et du cinĂ©ma mais sur le produit. Un grand chef doit pouvoir accomplir de la magie avec deux, trois ingrĂ©dients. On a une façon de parler en Gascogne qui est directe comme les mousquetaires Ă  la fin de l’envoi, je touche ! Le plat doit s’adresser aux convives comme une invective. »Raymond Oliver a Ă©tĂ© le pionnier des Ă©missions culinaires Ă  la tĂ©lĂ© aux cĂŽtĂ©s de Catherine Langeais. Il fut propriĂ©taire et chef du Grand VĂ©four Ă  Paris oĂč il proposait sa cuisine du son livre, Bruno Oliver dĂ©cline ainsi une centaine de recettes gĂ©nĂ©reuses, celles de ses aĂźnĂ©s revisitĂ©es oeufs sur le plat de Louis Oliver », Ttoro de Raymond », Saint-Jacques Ă  la coque, au foie gras et aux huĂźtres » , les siennes et celles de son fils Aleksandre mousse au chocolat, sans oeuf et sans beurre, 27 ans, chef pĂątissier et cinquiĂšme gĂ©nĂ©ration de cuisiniers chez les gĂ©ants !Le tout magnifiquement mis en image par l’illustratrice Peisin Ma et agrĂ©mentĂ© des photos de famille noir et blanc comme l’hĂŽtel du Lion d’Or Ă  Langon oĂč officie mon arriĂšre-grand-pĂšre Louis. Raymond y voit le jour le 27 mars 1909 ». Ou encore Raymond, CĂ©cile et Louis des gĂ©ants ! » dans le jardin de l’hĂŽtel Oliver avec la brigade
 Bruno se souvient, Ă  propos des potages Mes arriĂšres grands-parents, Louis et CĂ©cile Ă  l’hĂŽtel Oliver sur les allĂ©es Maubec Ă  Langon, et plus tard Raymond au VĂ©four Ă  Paris, comptaient sur cet ambassadeur de leur savoir-faire pour offrir Ă  leurs convives un rĂ©confort simple et riche en Ă©motions. »VidĂ©os en ce moment sur ActuDe la recette Ă  l’histoire familiale, on se balade dans la mĂ©moire de Bruno Oliver. Les oeufs, les volailles – Un poulet mal prĂ©parĂ© est un poulet mort pour rien » disait Raymond -, les coquillages, le gibier, les piĂšces du boucher il y a une photo de la boucherie Monceau Ă  Langon. A votre service » depuis 1880. La qualitĂ© se voyait alors de l’extĂ©rieur » Ă©crit Bruno Oliver
 Cerise sur le gĂąteau, la belle prĂ©face est signĂ©e Michel cuisine du patronBruno Oliver parle avec le cƓur, marie la poĂ©sie et nous met en appĂ©tit l’entrecĂŽte grillĂ©e comme Ă  Bordeaux, sauce secrĂšte ; haricots verts sauce poulette de Tata Micheline, poule faisane rĂŽtie aux poires
 Hum ! Quand on allait Ă  l’hĂŽtel Oliver, on ne mangeait que ce que mes arriĂšre-grands-parents avaient plaisir Ă  manger la cuisine du patron qui s’adresse au plus grand nombre. Il fallait que Tatie Micheline, 92 ans, fasse claquer son dentier de bonheur ! Une cuisine de respect, une cuisine du coeur
 »Les souvenirs lui reviennent Quand on passait la porte, allĂ©es Maubec, on Ă©tait assailli par le fait de revenir Ă  la maison. C’était un moment de plaisir, un univers sensuel, plein d’odeurs, de l’armagnac flambĂ©, de poulet rĂŽti, le gril et les sarments, des odeurs qui mettent en appĂ©tit et rassurent. Aujourd’hui, on a gommĂ© cette sensualité  »De son grand-pĂšre Raymond, il a retenu l’humilitĂ© On s’efface derriĂšre le produit comme un musicien derriĂšre la mĂ©lodie. L’humilitĂ© c’est connaĂźtre sa place. Je ne suis que le produit d’une lignĂ©e, ça ne m’embĂȘte pas du tout. Je n’ai pas dĂ©cadrĂ©. J’écris des histoires qui avaient Ă©chappĂ© Ă  ma mĂ©moire et font plaisir Ă  ceux qui les lisent. Si j’ai bien poussĂ©, c’est parce que j’ai eu de belles racines ». La Cuisine de mon grand-pĂšre », de Bruno Oliver, Éd. Alternatives/Gallimard, 25€. Le livre a reçu le Prix La Mazille au salon international du livre gourmand de article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le RĂ©publicain Sud-Gironde dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. Homme du futur », l’arriĂšre-grand-pĂšre de David B. Ricard aurait peut-ĂȘtre apprĂ©ciĂ© notre Ă©poque obsĂ©dĂ©e par la collecte d’images et l’immortalisation visuelle de nos moindres gestes. Comme plusieurs de ses contemporains, il capturait avec une camĂ©ra 8 mm les scĂšnes de sa vie familiale. À la mort de l’aĂŻeul, cet abondant matĂ©riel, tournĂ© entre 1956 et 1976, a Ă©tĂ© lĂ©guĂ© Ă  Ricard, alors ado de 16 ans aspirant Ă  devenir cinĂ©aste. Aujourd’hui documentariste et frĂ©quent collaborateur scĂ©nique de Florent Siaud, celui-ci s’en est inspirĂ© pour Le Kodak de mon arriĂšre-grand-pĂšre, dramatisĂ© et mis en scĂšne par Valery Drapeau. Une crĂ©ation assez originale sur la filiation, la mĂ©moire et le temps, qui combine cinĂ©ma, théùtre documentaire et performance musicale. Entre narration autobiographique et explications techniques sur le fonctionnement de ces machines obsolĂštes qu’il rĂ©ussit avec soulagement Ă  utiliser sur scĂšne, David B. Ricard commente des images, enregistrant le plus souvent des existences ordinaires NoĂ«ls, soupers de famille, vacances
 Et il interroge parfois les coutumes qui nous semblent dĂ©sormais Ă©tranges oĂč s’est perdue cette tradition de s’embrasser sur la bouche, au sein d’une famille ? Pourquoi se donnait-on en cadeaux des liasses de dollars ? Quant Ă  la dĂ©couverte surprise d’un film rĂ©vĂ©lant un premier mariage de son pĂšre, elle mĂšnera Ă  une discussion qui sera l’un des moments forts du rĂ©cit. Le spectacle dessine en effet le parcours d’un artiste qui, jeune, avait soif de relations affectives plus profondes, et Ă©tait plutĂŽt dĂ©solĂ© par la nature matĂ©rialiste de ces archives filmiques, mais qui paraĂźt comprendre aujourd’hui comment il se relie Ă  cette famille. Et saisir l’importance des objets, ces ancrages et tĂ©moins de nos vies, qui nous lient au passĂ©. Entre le passĂ© et le prĂ©sent Dans la salle intime du théùtre Prospero comme on l’a rarement vue, transformĂ©e en studio par la scĂ©nographe Justine Bernier-Blanchette, les trois murs crĂ©ent un environnement enveloppant pour la musique atmosphĂ©rique du guitariste Roger Cournoyer et du percussionniste Andrew Beaudoin. Dont quelques scĂšnes prenantes oĂč musique et images en boucle se rĂ©pondent, comme crĂ©ant un pont entre prĂ©sent et passĂ©, entre actions en direct et images figĂ©es dans le temps. La crĂ©ation comporte d’ailleurs une part d’improvisation, d’oĂč le cĂŽtĂ© spontanĂ© et donc parfois un peu brouillon du texte, oĂč la rĂ©flexion ne va pas toujours trĂšs loin. D’oĂč aussi certaines longueurs ainsi, quelques tentatives maladroites pour engager directement le public nous semblent inutiles. Mais s’il n’y a gĂ©nĂ©ralement rien de spectaculaire dans ces images d’inconnus engagĂ©s dans des activitĂ©s banales, c’est leur nature Ă  la fois familiĂšre et Ă©trange qui fait leur universalitĂ©, et donc leur intĂ©rĂȘt. Elles tĂ©moignent d’un passĂ© commun, celui de la classe moyenne quĂ©bĂ©coise, et le rĂ©cit individuel devient ainsi une histoire collective. Est-ce que, se demande David B. Ricard, nos selfies deviendront aussi un matĂ©riau intĂ©ressant dans 20 ans ? À voir en vidĂ©o Jeudi, le gĂ©nĂ©ral Franco a Ă©tĂ© exhumĂ© de son tombeau de la Valle de los CaĂ­dos sur dĂ©cision du gouvernement socialiste espagnol. Louis de Bourbon, aĂźnĂ© des CapĂ©tiens et de la maison de Bourbon, mais aussi arriĂšre-petit-fils du Caudillo par sa mĂšre, Carmen MartĂ­nez-BordiĂș y Franco, portait le cercueil de son arriĂšre-grand-pĂšre. Il dĂ©clare Ă  Boulevard Voltaire. Monseigneur, comment jugez-vous l’initiative politique du gouvernement espagnol concernant l’exhumation du gĂ©nĂ©ral Franco ? Inqualifiable. Comment s’exprimer autrement quand un gouvernement s’attaque Ă  un mort ? Le respect des morts est le de toutes les civilisations depuis toujours et nous aimerions pour longtemps encore. C’est sans doute une manƓuvre Ă©lectoraliste, mais celles de ce type portent rarement les effets escomptĂ©s. Les Espagnols savent ce qu’ils doivent au gĂ©nĂ©ralissime qui a permis le retour Ă  la paix civile et l’essor Ă©conomique du pays. Qu’avez-vous ressenti en portant le cercueil de votre arriĂšre-grand-pĂšre ? Un intense moment d’émotion. Pour moi qui ne l’ai pas connu, j’avais l’impression d’ĂȘtre trĂšs proche de lui, ce que je n’avais jamais pu ĂȘtre jusqu’alors de cette façon. Tous ceux qui m’accompagnaient, toutes les gĂ©nĂ©rations confondues, Ă©taient sans doute dans le mĂȘme esprit. L’opinion s’est largement Ă©tonnĂ©e du silence apparent de la famille royale rĂ©gnante. Quel est votre sentiment ? Je ne ferai aucun commentaire. La monarchie a Ă©tĂ© rĂ©instituĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Franco. C’est cela que l’Histoire retiendra. Dans certains milieux français, on considĂšre que votre engagement en faveur du Caudillo vous Ă©loigne du trĂŽne de France. Que rĂ©pondriez-vous ? Cette approche est celle de ceux qui ne me connaissent pas. La Providence m’a placĂ© Ă  la convergence d’une double ascendance ma lignĂ©e paternelle, qui me lie profondĂ©ment Ă  la France, le pays de mes ancĂȘtres, oĂč j’ai des devoirs dynastiques, celui de dĂ©fendre l’hĂ©ritage de la royautĂ© lĂ©gitime, et me tenir Ă  la disposition de la France. Les devoirs de l’aĂźnĂ© des Bourbons ne peuvent ĂȘtre abdiquĂ©s. En mĂȘme temps, je me dois d’assumer les devoirs de ma lignĂ©e maternelle. Ce devoir n’est pas de mĂȘme nature que celui qui me lie Ă  la France. Mais je me dois d’ĂȘtre fidĂšle Ă  la mĂ©moire si injustement attaquĂ©e de mon arriĂšre-grand-pĂšre. Il fut un grand soldat et un grand homme d’État, animĂ© avant tout par sa foi chrĂ©tienne profonde et son amour de l’Espagne. Il est Ă  l’origine de l’Espagne pacifiĂ©e, prospĂšre et reconnue parmi les grandes puissances mondiales. DĂ©fendre sa mĂ©moire, c’est une part intĂ©grante de l’idĂ©e que je me fais de l’honneur et de la fidĂ©litĂ©.

à la mémoire de mon grand pÚre